Traitement de l'air comprimé

La production d'air comprimé répond à des besoins industriels et médicaux. Pour répondre aux normes & besoins, l'air comprimé parcourt un circuit permettant de l'épurer et de le filtrer. L'air comprimé sera donc traité par des filtres à air, sécheurs d'air comprimé, réfrigérants, élimination des condensats et par optimisation sur les économies d'énergie.

 

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Vidéo généralités, séchage et filtration

Vidéo : Classe ISO 8573.1 et qualité de l'air comprimé

Les éléments d'un circuit de traitement de l'air comprimé

Un traitement adapté de l'air comprimé nécessite la mise en place de plusieurs équipements pour atteindre la qualité finale recherchée.

Filtres pour air comprimé

Ils vont éliminer les particul...

Vidéo généralités, séchage et filtration

Vidéo : Classe ISO 8573.1 et qualité de l'air comprimé

Les éléments d'un circuit de traitement de l'air comprimé

Un traitement adapté de l'air comprimé nécessite la mise en place de plusieurs équipements pour atteindre la qualité finale recherchée.

Filtres pour air comprimé

Ils vont éliminer les particules, l'huile et l'eau sous forme aérosols ou vapeur. Il est à noter qu'aucun filtre ne sèche l'air comprimé. C'est la fonction des sécheurs. Les filtres ne peuvent éliminer l'eau que sous forme liquide, à l'endroit où ils sont installés, grâce à leur système de purge.

Sécheurs d'air comprimé

Ils éliminent la vapeur d'eau contenue dans l'air comprimé afin qu'il n'y ait plus de condensation ultérieure. Le degré de séchage souhaité (ou point de rosée) détermine le type de sécheur à employer.

Réfrigérants pour air comprimé

Les réfrigérants abaissent la température de l'air comprimé ce qui évite de surdimensionner les sécheurs et permet d'obtenir une meilleure efficacité de filtration.

Élimination et traitement des condensats

Les condensats huileux doivent être épurés avant rejet pour respecter la législation.

Économies d'énergie

L'air comprimé est une énergie onéreuse. Economiseurs d'énergie, détecteurs de fuites, vannes d'isolation programmables permettent de diminuer considérablement la facture énergétique de l'entreprise.

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Foire aux questions

Le point de rosée est la température à laquelle la vapeur d'eau commence à se condenser. Le point de rosée correspond à une hygrométrie relative de 100%. (C'est la teneur en vapeur d'eau saturante). L'air ne pouvant contenir plus d'humidité sous forme vapeur, l'eau apparait sous forme liquide (la rosée) Un point de rosée peut être négatif (point de givre) c'est la gelée blanche. La teneur en vapeur saturante n'est pas linéaire avec la température mais suit une courbe exponentielle. Plus l'air sera chaud, plus sa teneur saturante sera élevé (ex : 5 g/m3 à 0°C, 82 g/m3 à 50°C, 588 g/m3 à 100°C) La teneur saturante est indépendante de la pression.

Dans les circuits d'air comprimé, seul un sécheur (par réfrigération ou par adsorption selon les performances désirées) est à même d'éliminer tout risque de condensation dans les lignes. Les filtres, s'ils sont équipés d'un purgeur automatique, ne peuvent qu'éliminer l'eau sous forme liquide à l'endroit où ils sont installés. En sortie du filtre, l'air comprimé reste saturé à 100% en humidité. Les filtres n'évitent donc pas la condensation ultérieure provoquée par le refroidissement de l'air comprimé lors du cheminement dans des tuyauteries.

Le refroidissement de l'air comprimé, à une température aussi voisine que possible de la température ambiante, permet de condenser, avant entrée dans le réservoir et le sécheur, une grande partie de la vapeur d'eau contenue dans l'air comprimé. Cette condensation est séparée par le séparateur qui suit le réfrigérant et dans lequel des brusques changements de direction et de vitesse de circulation du flux d'air projettent les gouttelettes sur la paroi. Elles s'écoulent ainsi vers la partie basse du séparateur ou elles sont éliminées du réseau par le système de purge. Une température basse permet d'éviter de surdimensionner les sécheurs d'air.

Ces purgeurs intègrent un réservoir de stockage des condensats muni de capteur(s) à même de détecter un niveau maximum et un niveau minimum dans ce réservoir. Un module électronique déclenche la purge lorsque le niveau haut est atteint et stoppe cette purge arrivé au niveau bas. Il reste ainsi dans le réservoir un faible volume de liquide qui évite toute perte d'air comprimé. Ces purgeurs nécessitent un soin tout particulier lors de l'installation. En effet, le cheminement des condensats vers le purgeur s'effectue uniquement par gravité. Une installation incorrecte empêche les condensats d'arriver dans le purgeur et ce dernier ne peut donc pas fonctionner.

Le mètre cube normal (Abréviation Nm3) est une unité de référence. C'est un mètre cube d'air libre, au niveau de la mer à pression atmosphérique normale (1013 mBar). Il diffère du mètre cube d'air ISO1217 qui lui est défini à 20°C. Un mètre cube normal équivaut à ± 1,07 m3 à 20°C.

La coalescence est la réunion et la fusion de gouttelettes de petite taille pour former des gouttelettes de taille supérieure. Dans l'air comprimé, de phénomène est mis en œuvre par les médias filtrants des filtres déshuileurs coalescents. Dans ces filtres, Les gouttelettes se regroupent en taille de plus en plus importante de telle manière que leur poids finit par être suffisant pour les entraîner, par gravité, hors du média filtrant pour être ensuite éliminées par le système de purge.

Oui. Le rejet de condensat à l'égout ne peut se faire sans traitement préalable. Le rejet d'hydrocarbures (dont les huiles de compresseur présentes dans les condensats d'air comprimé provenant de compresseurs lubrifiés) est règlementé par le code de l'environnement (Art. R211-60) et l'arrêté du 2 février 1998 (Art. 32) L'installation d'un épurateur de condensats – ou séparateur huile/eau – est donc indispensable pour le respect de la législation.

Oui. L'air respirable est normé. Pour l'air destiné aux appareils de protection respirables la norme NF EN 12021 s'applique. Elle impose des valeurs limite en vapeur d'eau, huile résiduelle, Co, Co2, etc… Pour la qualité de l'air et les contraintes spécifiques aux interventions de désamiantages, l'arrêté du 8 avril 2013 s'applique. Pour l'air médicinal, le texte référent est la Pharmacopée Européenne. Nos unités de production d'air respirable délivrent une qualité d'air comprimé conforme à tous les standards ci-dessus.

Oui. L'arrêté du 15/03/2000 e décret 99-1046 du 13 décembre 1999 définit les conditions pour l'exploitation des réservoirs sous pression. En règle générale, les réservoirs d'air comprimé sont soumis à une inspection périodique tous les 40 mois maximum (Titre III, Art. 10, §2) et à une requalification périodique tous les 10 ans (Titre V, Art. 22, §1). De plus si ces réservoirs ont une pression de service > 4 bar et un produit volume (litres) x pression de service (Bar) > 10000 ils sont soumis à déclaration de mise en service (décret du 13/12/1999 – Art. 18)